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DALF C2

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julie
  
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DIPL ME APPROFONDI DE LANGUE FRAN AISE DALF C2 - Lettres et sciences humaines Niveau C2 du Cadre europ en commun de r f rence pour les langues NATURE DES PREUVES DUR E NOTE SUR 1 Compr hension et production orales Epreuve en trois parties : compte rendu du contenu d un document sonore (deux coutes) d veloppement personnel partir de la probl matique expos e dans le document d bat avec le jury. 2 domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines, sciences passation : 0 h 30 pr paration : 1 h 00 apr s les 2 coutes /50 3 h 30 /50 2 Compr hension et production crites Production d un texte structur (article, ditorial, rapport, discours ) partir d un dossier de documents d environ 2 000 mots. Seuil de r ussite pour obtenir le dipl me : Note minimale requise par preuve : Dur e totale des preuves collectives : 50/100 10/50 3 h 30 NOTE TOTALE : CODE CANDIDAT : & Volet rabattre pour pr server l anonymat du candidat Nom : Pr nom : /100 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S 1 Compr hension et production orales 50 points Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 15 minutes environ. Vous couterez une premi re fois l enregistrement. Concentrez-vous sur le document. Vous tes invit (e)s prendre des notes. Vous aurez ensuite 3 minutes de pause. Vous couterez une deuxi me fois l enregistrement. Vous aurez alors 1 h 00 pour pr parer votre intervention. Cette intervention se fera en 3 parties : pr sentation du contenu du document sonore d veloppement personnel partir de la probl matique expos e dans la consigne d bat avec le jury. 1 MONOLOGUE SUIVI : PR SENTATION DU DOCUMENT Vous devez pr senter, en 5 10 minutes, le contenu du document. Reprenez l ensemble des informations et points de vue exprim s dans un ordre et selon une structure logique et efficace. 2 MONOLOGUE SUIVI : POINT DE VUE ARGUMENT Dans le cadre d une table ronde sur l ducation, vous tes invit pr senter votre point de vue sur le th me suivant : Pourquoi apprendre les langues trang res et comment bien les enseigner? Vous pr sentez vos id es et exemples en 10 minutes environ, de mani re fluide et labor e. 3 EXERCICE EN INTERACTION : D BAT Dans cette partie, vous tes invit d fendre, pr ciser ou nuancer votre point de vue et faire vous-m me progresser le d bat en questionnant votre interlocuteur ou en r agissant ses propos. Cette partie n est pas pr parer. DALF C2 - Lettres et sciences humaines Page 1 sur 11 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S 2 Compr hension et production crite 50 points DOSSIER FAUT-IL R VISER PENDANT LES VACANCES ? Lisez les documents suivants. DOCUMENT 1 Devoirs de vacances, plaisirs d coliers Abandonnez sans tat d me le traditionnel cahier de vacances que les trois quarts des enfants ne terminent pas : la liste des produits alternatifs qui visent faire aimer autant qu faire r viser est longue. Pour viter d oublier en deux mois des comp tences si ch rement apprises durant l ann e, mais aussi pour se cultiver ! Que restera-t-il la rentr e des acquis de l ann e scolaire ? Cerveau et seau de plage jouent-ils les vases communicants ? Concentr s toute l ann e sur les r sultats scolaires de leurs enfants, les parents ne sont pas pr ts laisser les bains de mer ou de soleil d laver les tables de multiplication, les plus-que-parfait de l indicatif et autres th or mes de g om trie si ch rement acquis. Pour conjurer les deux mois de vacances, ils ach tent donc leur potion en librairie pour un investissement moyen de 7 euros. Cela s appelle cahier de vacances, et 4,5 millions d coliers et d l ves n ont d autre solution que de lui trouver une place dans leur valise. Apr s, c est une autre affaire. A tel point que, parmi les parents qui ont investi dans ces produits, 4,4 % d clarent que leur enfant ne l a jamais ouvert et 72,2 % qu il ne l a utilis qu en partie. Des chiffres tir s d une des rares enqu tes sur le sujet, r alis e en 2000 (publi e en 2001) par l Institut de recherche sur l conomie de l ducation (Ir du) aupr s des parents de 2 500 enfants de l acad mie de Dijon (C te-d Or). Qu est-ce qui peut bien poser probl me dans ces petits livrets pourtant plut t attractifs pour que seuls 23,4 % de leurs d tenteurs arrivent au bout ? Jeune retrait de l ducation nationale, Roger Rougier a sa r ponse. Je les ai subis, et je les ai fait subir mes enfants, jusqu ce que j ose DALF C2 - Lettres et sciences humaines m en affranchir, r sume cet inventeur de produits plus ludiques. Je les ai abandonn s le jour o j ai commenc faire tenir des cahiers d t mes enfants et cr er des jeux avec eux. Je me souviens d un t durant lequel nous nous tions beaucoup d plac s en caravane. En quittant chaque tape, mes enfants dessinaient le lieu ou une personne qu ils y avaient rencontr e. A la fin des vacances, nous avons assembl ces vignettes et cr ensemble un jeu de l oie. Comme support d change, a a t fantastique. Nous ne pouvions pas faire une partie sans que l un d eux ne raconte un pisode ou un personnage , rappelle celui qui, ni vu ni connu, a fait, par ce biais, travailler la narration ses enfants. Jouer sur le ludique Fort de ce succ s, Roger Rougier a continu d velopper cette approche amusante des apprentissages. Tr s vite, il s est mis cr er des fiches de logique. Je l ai fait pour ma classe parce que les enfants aiment raisonner, que cela les met en confiance et qu ensuite ils sont disponibles pour une le on , se souvient-il. Ce qui est tonnant, c est que les nigmes et les probl mes con us pour la classe r galent aussi les petits vacanciers. Explication de l auteur : Ce sont des jeux qui obligent une r flexion, un travail intellectuel ; mais l id e de jeu masque le c t labeur . Vendus sous forme de petits formats noir et blanc, ses Jeux pour s entra ner Page 2 sur 11 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S raisonner (Retz) ou ses Jeux de calcul mental (Retz) trompent bien leur petit monde ! Pas au point qu il faille en limiter la consommation, mais tout de m me D autres diteurs exploitent le cr neau, et Internet regorge de sites int ressants qui permettent une approche moins scolaire, certes, mais tellement plus amusante, des math matiques. Comme Jean-Christophe Deledicq, un informaticien fondateur de la librairie des maths, pour qui il y a tellement de mani res d aimer les math matiques [qu il propose] de nombreux produits plus ou moins litt raires, plus ou moins ludiques . Son espace virtuel, unique en son genre, f te ses deux ans d existence, et propose une belle collection d alternatives au cahier de vacances. Si j tais parent d un coll gien, je lui conseillerais de lire cet t Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit, de Mark Haddon (Nil et Pocket Jeunesse), de jouer au Triolet (Editions Tilsit), qui est une sorte de Scrabble des nombres, deux nouveaut s int ressantes. Mais d autres pourront pr f rer L Assassin des checs (Le Pommier) ou Les Annales du Kangourou (Editions du Kangourou) . Pour JeanChristophe Deledicq, l essentiel est que l enfant se fasse plaisir tout en r visant. Fran ais et math matiques sont personne ne s en tonnera les deux disciplines les plus r vis es durant l t . Pour mieux ma triser son langage en septembre qu en juin, l crivain Yak Rivais propose une approche tr s personnelle qui n en finit pas de s duire. Cet auteur tellement lu pour sa Grammaire impertinente propose aussi des Jeux pour lire vite (Retz). De quoi faire aimer la grammaire aux plus r calcitrants ! Qui r siste en effet au plaisir de schtroumpfer son texte, c est- -dire d y remplacer tous les verbes d action et les participes pass s par le verbe schtroumpfer , correctement accord , bien s r ? Qui se refuserait trouver le plus rapidement possible le mot le plus long d un petit texte ? Ou identifier des mots cach s Le tout, les mains dans les poches, puisque le principe de ces jeux, c est que l enfant travaille toujours sans crayon. Il croit s amuser, alors qu il est en train de travailler ! Comme avec Les sorci res sont NRV (Ecole des loisirs), qui n ont pas pris une ride depuis 1988, et o articles, adverbes et pronoms entrent dans une danse endiabl e, ou encore avec LFHE la sorci re (Ecole des loisirs), o cette fois ce sont les adjec- DALF C2 - Lettres et sciences humaines tifs qui sont prestidigitis s. D autres auteurs ont exploit ce terrain comme Erik Orsenna et ses Chevaliers du subjonctif, sorti l automne 2004 (Le Monde de l ducation n 328, septembre 2004). Ne pas faire classe Pour Yak Rivais, le langage fait certes travailler le cerveau, mais aussi l il et l oreille. Celui qui, 65 ans, appr cie toujours autant ses visites dans les classes, estime que les parents ont parfois trop n glig des choses tr s simples. A ses yeux, en effet, tout commence avec les comptines, et si autant d enfants ne ma trisent pas suffisamment leur langue maternelle aujourd hui, c est qu on a un peu oubli de les aider d velopper leur oreille. Comment voulez-vous demander une analyse grammaticale ou parler du pronom relatif un enfant qui n emploie que des propositions juxtapos es ? , regrette-t-il. Le travail sur le langage doit se faire tous les jours, en aidant l enfant construire des phrases de plus en plus labor es, mais aussi en lui enseignant la musicalit de la langue tr s jeune gr ce ces comptines, insistet-il. Autant d acquis essentiels qui n interdisent pas la r vision d un ou deux points pour l enfant qui en a vraiment besoin ou envie. L id al est videmment que le parent sache sur quelles notions son enfant a achopp durant l ann e. Mais, attention, repartir du cours qui n a pas t compris n est pas la panac e. Si les parents refont l cole la maison, c est perdu. C est comme s ils redonnaient des pinards celui qui ne les aime pas. S ils s y prennent autrement, alors c est un plus , note Claire, une enseignante de CM2. Comme le rappelle le directeur du laboratoire de psychologie cognitive de l universit de Clermont-Ferrand (Puy-de-D me), Michel Fayol, le r le des parents n est pas de se transformer en r p titeur, mais de r pondre un besoin ou une envie. Une limitation d autant plus efficace que, comme le rappelle le chercheur, les apprentissages distribu s sont plus efficaces que les apprentissages regroup s . Autrement dit, il ne faut pas d gainer des r visions tous les jours. Une fois par semaine suffit en g n ral ne pas oublier une ou deux choses, et un peu plus la veille de la rentr e , estime-t-il. Juste assez pour prendre la pleine mesure du bonheur d tre en vacances ! Marilyne Baumard Le Monde de l Education n 337 juin 2005 Page 3 sur 11 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S DOCUMENT 2 L EXPERT Alain Lieury, universitaire, sp cialiste de la m moire L oubli, un processus normal L oubli est normal. Il se produit en g n ral sur des informations mal enregistr es. Ainsi, un texte m moris une seule fois est oubli au bout de quelques jours. Mais il peut aussi se produire sur des informations bien enregistr es qu on a du mal retrouver dans la grande biblioth que de notre m moire , rappelle Alain Lieury, universitaire sp cialiste de la m moire. Pour ce scientifique qui travaille depuis trente ans sur le sujet, le fait de revoir une notion permet de mieux la m moriser. Nous avons deux grandes m moires. Une m moire lexicale qui enregistre la carrosserie des mots, et une m moire s mantique qui compile du sens. Le reb chage envoie les donn es dans la premi re m moire, tandis que plusieurs approches diff rentes d un m me sujet vont permettre de d gager du sens et d envoyer les donn es communes au c ur de la m moire s mantique , explique-t-il. Ainsi, un enfant qui a appris une le on tr s scolaire sur un sujet, et qui durant ses vacances verra un documentaire sur le m me th me, trouvera mati re faire passer ce qu il y a de commun entre les deux dans sa m moire s mantique. Si la connaissance est convoqu e une troisi me fois, lors de la visite d un mus e par exemple, elle sera encore mieux assimil e et il sera d autant plus facile de se la rem morer ensuite. Parce que les r visions aident faire retrouver la trace du rangement au sein de sa m moire, ajoute-t-il. Un enfant peut avoir parfois l impression d avoir compl tement oubli une connaissance acquise durant l ann e scolaire. Un simple indice donn durant les vacances va lui permettre de remonter le fil et de la retrouver. Revue une fois, elle sera cette fois plus facilement accessible . Le Monde de l Education n 337 juin 2005 DOCUMENT 3 Enqu te IREDU On peut progresser pendant l t A qui profite le temps estival ? La r ponse des chercheurs de l Ir du, tablie partir de l analyse du travail estival des niveaux scolaires en juin et en septembre de 2500 enfants de CM1 de l acad mie de Dijon, est sans appel. Une veille scolaire intelligente est efficace. Cette attitude se lit moins travers le support choisi (cahier ou pas cahier) que dans l attitude ducative des familles. On peut faire des mots crois s ou visiter un mus e et progresser. On peut r viser ses conjugaisons et ne pas les savoir mieux la rentr e ! Pourtant, globalement, les chercheurs ont not qu un cahier de vacances termin par l enfant am liore ses connaissances dans toutes les disciplines, avec un effet tr s marqu en math matiques . Mais ils ont aussi not que le logiciel ducatif est lui aussi efficace, comme les activi- DALF C2 - Lettres et sciences humaines t s organis es par les familles elles-m mes. A certains enfants, ceux des milieux les plus favoris s, ces deux mois permettent de b n ficier temps plein de leur environnement plus favorable et d activit s, parfois en apparence peu scolaires, qui renforcent leurs comp tences ; d autres il fournit l occasion de s atteler un v ritable travail, assez structur , fortement encadr , qui doit conduire au minimum au maintien des acquis scolaires. Ceux qui ne participent pas au mouvement, peu sollicit s par leur famille, ou rebelles leur demande, ont de fortes chances de se laisser distancer dans la comp tition, dont ils pensent, tort, que la reprise officielle n est programm e qu la rentr e scolaire . Bref, m me en maillot de bain, un colier reste un colier ! Le Monde de l Education n 337 juin 2005 Page 4 sur 11 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES DALF C2 - Lettres et sciences humaines Page 5 sur 11 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S PREUVE CRITE Vous tes parent d l ve dans une cole francophone qui publie une petite revue trimestrielle. Vous avez accept de r diger pour le prochain num ro un article sur le th me : Comment rendre l cole plus efficace ? A l aide du dossier joint et d apports personnels, vous r digez un texte structur dans lequel vous prenez clairement position sur la question et proposez des solutions concr tes, en adoptant un style appropri et un ton convaincant. (700 mots minimum) L usage de dictionnaires monolingues fran ais/fran ais est autoris . ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... 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DALF C2 - Lettres et sciences humaines Page 9 sur 11 D O C U M E N T R S E R V A U C A N D I D AT - P R E U V E S C O L L E C T I V E S ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................................................................................................... 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DALF C2 - Lettres et sciences humaines Page 11 sur 11 DOCUMENT R SERV AUX SURVEILLANTS Transcription des documents audio NB : L enregistrement sur cassette comporte l ensemble des consignes ainsi que les temps de pause entre les coutes. Le surveillant ne doit donc pas intervenir sur le magn tophone avant la fin de l preuve. [Mise en route du magn tophone] DALF C2 preuve orale collective Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 15 minutes environ. Vous couterez une premi re fois l enregistrement. Concentrez-vous sur le document. Vous tes invit (e)s prendre des notes. Vous aurez ensuite 3 minutes de pause. Vous couterez une deuxi me fois l enregistrement. Vous aurez alors 1 h 00 pour pr parer votre intervention. Cette intervention se fera en 3 parties : pr sentation du contenu du document sonore d veloppement personnel partir de la probl matique expos e dans la consigne d bat avec le jury. Premi re coute La journaliste : Faut-il encore enseigner le grec, le latin ou d une mani re plus g n rale des langues classiques dites mortes l cole ? Voil le th me de notre dossier cette semaine. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bienvenue dans l cole buissonni re , votre magazine ducatif hebdomadaire. Avec nous aujourd hui, le professeur Pierre Chanville, directeur l Institut universitaire de formation des ma tres, Sophie Blanche, agr g e de lettres classiques, et Paul Lebrand, sp cialiste de l enseignement des langues trang res. Alors, Madame Blanche, commen ons par vous si vous le voulez bien, faut-il encore enseigner le latin et le grec l cole ? Sophie Blanche : Oui. Bien s r. L enseignement du grec et du latin me para t tout fait indispensable en France aujourd hui. En France et dans bon nombre d autres pays d ailleurs. Ces langues sont le berceau de la n tre. Le fran ais est n du latin, du bas latin, qui lui-m me s tait lourdement enrichi de l h ritage hell nique. Conna tre le latin, conna tre le grec, c est revenir aux sources du fran ais, et vous savez, conna tre son pass , c est souvent mieux comprendre son pr sent. La journaliste : Vous avez raison, tout le monde a bien conscience de l importance pour des philologues et des linguistes de se pencher sur ces langues mortes, mais enfin, croyez-vous sinc rement que cela soit n cessaire pour un jeune adolescent de la banlieue parisienne ? SB : Vous dites plusieurs choses qui me troublent, pour ne pas dire plus. Tout d abord ces langues ne sont pas plus mortes que l occitan ou le breton. Elles sont crites, largement diffus es, encore relativement bien publi es, et leur survie ne d pend finalement que du nombre de locuteurs qu elles ont. Tant que nous serons quelques centaines parler ou lire le latin, ce ne sera pas une langue morte. Et puis Journaliste : Mais vous le dites vous-m mes, il ne s agit que de quelques centaines d rudits et SB : Laissez-moi continuer. Quelques centaines, quelques milliers, peu importe. Essayez de comprendre ce que repr sentent ces langues en Italie ou en Gr ce. Elles y ont un statut tout fait exceptionnel Journaliste : Mais nous sommes en France. SB : Et bien justement, je ne vois pas pourquoi ces langues devraient mourir en France et rester bien vivantes ailleurs. Mais je voudrais ajouter autre chose. Vous me demandez si un jeune banlieusard a int r t apprendre le grec ou le latin. Mais pourquoi un jeune banlieusard n y aurait-il pas droit ? Vous rendez-vous compte du niveau de s gr gation dans lequel vous vous immergez ? DALF C2 - Sciences / Lettres et sciences humaines Page 1 sur 3 DOCUMENT R SERV AUX SURVEILLANTS Pierre Chanville : Je rejoins tout fait ce que dit Madame Blanche. Journaliste : Le professeur Chanville, responsable d un IUFM, institut charg de la formation des ma tres. PC : Oui. Je suis d accord avec Madame Blanche quand elle dit que nous ne pouvons pas faire une discrimination entre les jeunes, qu ils viennent de la banlieue parisienne ou d ailleurs. Cependant, il faut reconna tre que l enseignement du grec et du latin, des langues dites classiques, a aussi servi de filtre s lectif dans notre syst me ducatif. Journaliste : Que voulez-vous dire ? PC : Ces langues ont t utilis es pour cr er des groupes de bons l ves ; les chefs d tablissement, n ayant pas le droit de constituer des classes de niveau, ont utilis ce pr texte pour cr er des classes d lite ; il y avait les bons, qui faisaient du grec ou du latin, et les autres. Paul Lebrand : Cette attitude a d ailleurs contribu renforcer le caract re complexe de ces langues, qui ont t rejet es par beaucoup d l ves. PC : Tout fait, et c est dommage car il est vrai que leur apprentissage peut favoriser le d veloppement scolaire des tudiants. SB : A commencer par l orthographe ! La r forme des f en ph lorsqu ils sont d origine grecque, c est quand m me plus facile comprendre quand on a fait du grec. Pharmacie, Photographe. Journaliste : Orthographe ! SB : Orthographe, oui tout fait. Mes enfants qui ont fait du grec ne font plus de fautes sur ces mots, ni d ailleurs sur les accents circonflexes. Journaliste : Ah ! rappelez-nous la r gle ? SB : Eh bien, c est tr s simple. Lorsqu en latin le S suivait un T, en fran ais le S a disparu mais on l a remplac par un accent circonflexe. Dans h tel et h pital par exemple. Paul Lebrand : Oui, enfin, c est quand m me un peu difficile pour un jeune qui a des difficult s en orthographe de penser revenir au latin ou au grec pour savoir comment s crivent tel ou tel mot. SB : Mais pourquoi pas, et si a marche ? PL : Oui, bien s r pourquoi pas. On peut aussi essayer de se rappeler de ses cours de physique sur les vitesses ou les centres de gravit pour prendre un virage en voiture. SB : Vous exag rez ! Journaliste : alors, Paul Lebrand, sp cialiste de l enseignement des langues trang res et auteur d un ouvrage qui vient de sortir les langues, passeport du monde . Que pensez-vous du grec et du latin ? PL : Oh, je n ai rien contre le grec ou le latin, bien au contraire. Mais ce qui me g ne, c est que nous sommes dans un pays o l enseignement des langues trang res n est gu re performant, alors je me demande s il est bien n cessaire d alourdir les programmes avec une autre langue, voire deux, alors que nous ne sommes pas capables de bien enseigner l anglais, l allemand ou l espagnol. Journaliste : a s am liore quand m me. PL : Oui, a s am liore, c est vrai. Mais nous avons des cours de langues trang res encore trop classiques, trop bas s sur l enseignement de la grammaire ou de l orthographe justement. Nos enfants savent conjuguer des verbes, ils connaissent des tas de listes de vocabulaire mais ils sont incapables de communiquer avec de petits Anglais. Sophie Blanche : Ce n est tout de m me pas la faute du latin si les enseignements en anglais ne sont pas bons ! DALF C2 - Sciences / Lettres et sciences humaines Page 2 sur 3 DOCUMENT R SERV AUX SURVEILLANTS PL : Oui et non. La culture des lettres classiques a nui mon avis l efficacit de l enseignement des langues trang res, justement parce que l on a oubli qu une langue est avant tout un outil de communication, et pas simplement un exercice intellectuel. Journaliste : Donc vous pr nez un d veloppement de l enseignement des langues vivantes aux d pens des langues mortes ? PL : Tout fait. Il faut revenir un enseignement fait pour construire un monde citoyen o chacun d entre nous pourra parler plusieurs langues. Journaliste : Vous voulez dire qu en enlevant des heures de latin et de grec on pourrait mettre davantage d heures de langues ? SB : Si l enseignement des langues trang res n est pas bon, comme le dit lui-m me M. Lebrand, je ne vois pas pourquoi il faudrait mettre davantage d heures ! Commencez donc par bien faire votre travail ! PL : Les enseignants ont volu , Monsieur Chanville le confirmera sans doute. Mais le syst me doit aussi s adapter. Le minist re de l Education fait actuellement de gros efforts : il a int gr les normes de r f rence du Conseil de l Europe, il a mis en place des groupes effectifs r duits en terminale, il revoit sa politique de certifications et d valuation. Tout ceci va contribuer d velopper les langues trang res, mais nos programmes sont encore trop lourds. P. Chanville : C est vrai que de gros efforts ont t accomplis, et je suis s r que l on r coltera bient t les fruits de ce travail. Je pense pour ma part, et pour r pondre votre question, que l enseignement des langues trang res n est pas opposer celui des langues classiques ; je crois que nous devons abandonner les sch mas classiques o tous les enfants faisaient de tout. Aujourd hui le latin et le grec sont sans doute encore des langues utiles pour beaucoup d l ves, et ceci ind pendamment de leurs origines g ographiques ou sociales, mais je ne crois pas qu il faille les imposer. Il est temps que l cole s ouvre un enseignement diff renci , o chaque l ve pourra construire son parcours en fonction de ses centres d int r t PL : Ou de ses lacunes ! SB : Oui, ses lacunes en orthographe par exemple ! Pour celui-l , le grec sera sans doute bien utile. Journaliste : Et bien voil nos sp cialistes r concili s autour de ce th me Faut-il enseigner les langues classiques l cole . Mesdames, Messieurs, je vous remercie pour votre participation et je dis la semaine prochaine nos auditeurs avec un th me tout fait d actualit : Faut-il plus d autorit l cole ? Deuxi me coute. Vous avez maintenant une heure pour pr parer l expos et le d bat. [Arr ter le magn tophone] DALF C2 - Sciences / Lettres et sciences humaines Page 3 sur 3

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